Martin Fayulu est coordonnateur de la coalition Lamuka depuis le 12 octobre dernier. Selon son communiqué, il a convoqué ses collègues du présidium les 16 et 24 octobre, puis encore le 16 janvier; à chaque fois, seul Adolphe Muzito s’est présenté. En l’absence de MM. Katumbi et Bemba, il n’y avait donc pas le quorum.
Les 4 et 7 novembre, poursuit Martin Fayulu, les deux hommes ont rencontré Félix Tshisekedi, montrant ainsi, à ses yeux, « le peu d’intérêt qu’ils accordent désormais à la coalition Lamuka ». Par leurs absences aux réunions, en outre, ils « paralysent » le bon fonctionnaement de la coalition, alors que l’article 2 de la convention créant Lamuka prévoit que son « objectif fondamental » est de « travailler conjointement et solidairement ».
Katumbi et Bemba ont en outre signé une déclaration, le 30 juillet 2019, poursuit le communiqué, selon laquelle « Lamuka affirme sa victoire aux élections du 30 décembre 2018 et continue à dénoncer la fabrication des résultats tels qu’annoncés par la Ceni et entérinés par la Cour constitutionnelle ».
Pour Martin Fayulu, il est « de notoriété publique » que Jean-Pierre Bemba et Moïse Katumbi « se sont activement investis et engagés dans la création de l’Union sacrée » de Félix Tshisekedi. Comme on ne peut « appartenir à la fois à deux organisations politiques aux visions différentes » et que les deux absents « se sont écartés de l’objectif fondamental et de la vision de Lamuka, ils doivent tirer les conséquences qui s’imposent », conclut le communiqué.