Sud-Kivu : Ebola, un combat de tous et pas celui du Gouvernement seul.

Écrit par sur août 1, 2019

Par Aaron Basimarha

La ville de Bukavu s’est réveillée le mardi 31 Juillet 2019 dans les vagues de la mer, une psychose du lendemain après l’alerte de la présence d’un cas suspect de la maladie à Virus Ebola dans l’un des bateaux en provenance de Goma.

Face à cette situation le numéro Un de l’exécutif provincial THEO NGWABIDJE KASI a dû sursoir son Agenda journalier pour se consacrer exclusivement à cette nouvelle qui a chagriné plus d’une âme.

Le Gouverneur n’a pas hésité à se prononcer à travers un point de presse pour annoncer un train de mesures avant de diligenter dans l’urgence des enquêtes visant à mettre la main sur la personne suspecte afin de procéder aux diagnostics.

Heureusement pour la Province, la femme en question a été retrouvée intacte à Birava après examens, elle a été au passage vacciné avec sa famille. Les recherches ont pris quelques heures de plus car on lui attribuait un nom qui n’était pas sien. Même si l’autorité provinciale confirme qu’aucun cas n’a été jusque là signalé au Sud-Kivu, le risque et la crainte persistent.

D’où la nécessité de l’union pour qu’ensemble nous combattions ce fléau. Ebola n’est pas une affaire du Gouvernement provincial, mais plutôt de tous. Ebola n’est pas un combat de son Excellence THEO NGWABIDJE KASI, mais celui de tous les Sud-Kivutiens.

Nous demandons aux uns et aux autres à ne pas paniquer tout en les appelant à la vigilance et au respect strict des normes d’hygiène et de prévention contre cette épidémie. Seuls les efforts des services habilités au contrôle aux postes frontaliers et le travail préventif des services sanitaires ne suffisent pas, il faut l’accompagnement de chaque citoyen. http://www.fizimedia.com

Surtout qu’un énième cas de la maladie à Virus Ebola, a été détecté dans la province voisine du Nord-Kivu plus précisément dans la ville Volcanique de Goma.

On comprend la peur dans le chef de certains habitants, néanmoins certaines personnes aliénées animées d’un paranoïa devraient cesser d’intoxiquer la population en distillant des rumeurs et fausses informations sur la maladie.

C’est le Grand moment où les autorités, la société civile dans sa diversité, les mouvements citoyens, les ONG et divers groupes associatifs devraient parler le même langage en nous appropriant cette lutte.

Ensemble et unis nous vaincrons Ebola.

©CELLULE DE COMMUNICATION DU GOUVERNORAT

fizimedia.com


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